Friday, September 23, 2011

Do you use Facebook to find your next shag?

Lately, I've found myself amused (and disgusted at the same time) when I've realised that more and more people are only using Facebook to find their next shag. It starts with 'this' girls who post (degrading) photos of themselves with the express purpose of having the maximum of 'like' from boys. And these boys or girls who spent hours liking all these pictures. In a kind of way Facebook has become a "wank bank" and a catalog that they use to choose their next 'victim' or should I say their next 'piece of meat'. Maybe it's me getting old (because I'm certainly getting old ), but I think that it's much more enjoyable to meet people spontaneously in the real world or maybe it doesn't matter how old I am and some people would agree with me to say that this kind of behaviour is rather sad and pathetic.
And you, do you use Facebook to find your next shag?

Tuesday, July 12, 2011

Reflexions about Life and Love



I've always thought that I was a good judge of character but lately I've realised that it's not always the case. Sometimes when you think you know people but they turn out to be absolute strangers. For example, I've spent a year of my life with someone who turns out to be so different than I expected. I guess when people are in love they tend to hide their dark side, and when that dark side is finally revealed it's like a shock and a question: have you always been like this or have you made a special effort to become this way?

Another question that I have in mind, is why we girls tend to fall for guys who treat us like dirt bag? I'm not saying that girls never treat guys like shit, but I think that it's more common to see guys using girls. When you are a girl all the male attention makes you think that you have power. It's probably easier for a girl to end up with someone at the end of the night but does it make us have the power? I think most girls expect more than a one-night stand when most guys only want sex! I'm not condemning one-night stands, but when it becomes recurrent and your whole sexual life is just a series of 'One-night stands' it becomes more problematic than you think. Looking back at all the One nightstands that I had in my life, did they make me happier and prouder about myself? Certainly not! Did I get satisfied? Most of the time not!
I'm not the most romantic, but what about love in all this? Do people get more satisfied by sleeping with random people than with someone that they truly love?

Does it fill your life with happiness to treat people in a way that you never want to be treated? Is it a contest to see who can sleep with the most people in order to then write it down on a black book?

Wednesday, June 15, 2011

I'm feeling destroyed

"It's looking like a a limb torn off
Or altogether just taken apart
We're reeling through an endless fall
We are the ever-living ghost of what we once was

But no one is ever gonna love more than I do 
No one's gonna love you more than I do."

Band of Horses "No one's gonna love you"

Thursday, June 9, 2011

"Callbacks under the sea"



"Well my tongue is tired and I'm seeing stars
I got a million ugly words for what you are 
I gotta busted back and a broken heart 
I guess everything is better wherever you are..."


We are Scientists

Sunday, May 8, 2011

ARTHUR RIMBAUD

"J'irai sous la terre, et toi tu marcheras dans le soleil."
Arthur Rimbaud

Tuesday, April 26, 2011

A la recherche du bonheur perdu

Fongwei Liu 

Je sais que je suis loin d’être la seule à avoir un jour espéré remonter le temps, à vouloir revivre un bonheur perdu. En ce moment, ce genre de phrases me trotte dans la tête :
"Si seulement je pouvais revenir à cette période des temps heureux. Et si seulement je pouvais remonter le temps..."

Et si une machine à remonter le temps était vraiment inventée, serait-il possible de revivre ce bonheur avec la même intensité ou le manque de spontanéité le ferait-il redisparaître à jamais ? Dans la vie, on essaie parfois de recréer le passé, mais on arrive à un point où on réalise que ces temps-là sont à jamais perdus ! Que faire quand le temps présent est si dur à supporter et à accepter que l'on ne veuille que se raccrocher au passé ?

Dans mon cas personnel, j'ai l'impression que 2011 ne m'a rien apporté de bon et je regrette amèrement que 2010 nous aient quittés. 2011 avaient à peine commencé que je perdis l'amour de ma vie. Cela se passa d'une façon si inattendue et me laissa en état de choc absolu. Je n'ai jamais vraiment cru en l'amour et quand il me tomba dessus, j'eus du mal à y croire et gardai au fond de moi le sentiment que que c'était trop beau pour être vrai. Et au bout du compte, j'avais raison, c'était trop beau pour être vrai ! Un jour, le rêve se cassa et avec lui me brisa le cœur, ce fut le dur retour à la réalité.

Depuis, j'ai l'impression de me noyer dans un trou de désespoir et je ne sais plus comment remonter à la surface ! C'est comme si j'étais de retour à zéro, comme si je redevenais à nouveau un bébé qui devait réapprendre à manger, à dormir, à sourire et surtout à espérer ! J'aimerais que quelqu'un puisse me tenir par la main et m'aider pour me relever, mais peut-être que la seule personne qui puisse me libérer de cela, c'est moi-même.

Je ne veux pas être à la recherche du bonheur perdu, mais à la recherche du Bonheur tout court. Je ne veux plus regarder le passé, mais penser au futur. Je dois complètement réapprendre à vivre et même si cela va prendre du temps j’espère enfin le trouver ce bonheur !

Je finirai par cet extrait d'une chanson écrite par Thom Yorke, Atoms For Peace :
"No more talk about the old days 
It's time for something great".

Friday, April 8, 2011

L’étrangère

"I'm a stranger everywhere. I belong to nowhere."

Durant toute ma vie, je me suis indéniablement sentie comme une étrangère. Pour être honnête ce n'est pas qu'un sentiment, mais un fait établit.
Depuis que je suis née, ma vie a été marquée par de nombreux déménagements.
J'ai tout d'abord commencé à me sentir comme une étrangère au sein de ma propre famille. Bien que j'aime ma famille, je n'ai pas été éduqué par elle donc je ne partage pas toujours les mêmes values et les mêmes intérêts.

Mon enfance, je l'ai passé entre une famille d’accueil bourgeoise et très stricte, pendant la semaine, et ma famille assez modeste et très relaxe pendant le week-end.
On ne peut pas appeler ça une enfance équilibrée. Je n’arrêtai pas de passer d'un extrême à l'autre. D'une atmosphère où je n'étais autorisé à ne rien faire à une atmosphère où tout était permis. Cette situation fut très perturbante et je me demandai de plus en plus à quel monde j'appartenais !
Le bon côté des choses fut que j'ai toujours eu une facilité à m'adapter quelle que soit la situation. Mais malheureusement, au fond de moi, cela me fit toujours me sentir comme une étrangère.

C'est sans doute la malédiction de ma vie de toujours me sentir entre deux mondes.
C'est comme si je n'appartenais à aucun monde quelquefois. Comme si je venais de nulle part !

À l'âge adulte, je me suis dit que j'allais me créer mon monde à moi. Mais malheureusement, ce n'est pas toujours aussi facile, il semble que les séquelles de notre enfance nous poursuivent toute notre vie... J'ai toujours envié les gens qui ont vécu au même endroit toute leur vie, qui ont une famille assez équilibrée et qui ont gardé les mêmes amis depuis le jardin d'enfants ou l'école primaire. Je pense que ces gens-là ne comprendront jamais vraiment ce que c'est que de se sentir seul au monde.

Le sentiment d’être seul au monde et de venir de nulle part s'est accentué depuis que je vis en Angleterre. Je vis dans une ville où presque tout le monde se connaît et où beaucoup te colle une étiquette. C'est comme si la plupart des gens croient me connaître sans vraiment prendre la peine de me connaître. C'est comme s'ils se faisaient une idée de qui je suis sans en avoir la moindre idée.

Je ne peux pas dire qu'en France, j'ai beaucoup d'amis mais la plupart me sont restée fidèles. Je n'ai pas besoin de les voir tous les jours pour savoir qu'ils ne m'ont pas oublié.

Ici, au contraire, la plupart des gens que j'ai rencontrés ont été plutôt superficiels.
Malgré cela, c'est aussi ici que j'ai rencontré la personne qui me connaît le plus.
C'est comme s'il me connaissait depuis des années, comme si nos âmes étaient liées.

Malheureusement, dans la vie c'est lorsque l'on trouve enfin ce dont on a cherché toute sa vie que soudainement, on le perd ! Me revoilà donc condamné à errer seule.
Cela me fait penser à la chanson jouée dans Last Days par Michael Pitt : "It's a long and lonely journey from death to birth".

Et s'il n'avait pas tort, et si on était tous condamné à être seul au bout du compte.

Tuesday, March 29, 2011

Mon incapacité à dormir

Presentiment of Insomnia - Sergey Ignatenko

Je ne me considère pas comme une insomniaque, mais il est vrai que si je ne décide pas d'aller me coucher, je peux rester éveillée pendant des jours. J'ai toujours eu du mal à m'endormir. Je pense que si j'ai autant de mal à dormir, c'est, car toutes mes angoisses remontent à la surface le soir.

Les premières années de ma vie, je les ai passées dans un endroit assez étrange. Sans rentrer trop dans les détails, j'ai été retiré de ma famille à un très jeune âge. Donc, de l'âge de deux ans à l'âge de onze ans, je grandis dans un foyer d'enfants, "Le foyer de La Providence". Le bâtiment où je grandis était immense et je partageais un dortoir avec d'autres petites filles. Ce dortoir était comme hanté de souvenirs, il avait abrité des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et de jeunes adolescentes enceintes bien des années plus tard. J'ai toujours eu l'impression de ressentir ce passé et le seul moyen que je trouvai pour arriver à m'endormir fut de me couvrir de la tête aux pieds avec la couverture. Cela ne m'a toujours pas quitté, et même maintenant, je dors de cette façon et ne supporte pas de ressentir de l'air sur mon visage quand je dors. Je ne peux pas dire que mon enfance fut malheureuse, je peux la qualifier d'étrange, mais d’intéressante. Je pense qu'on pourrait faire un film avec l'histoire de ma vie.

Je me suis un peu attardé donc revenons au sujet, revenons à mon incapacité à aller me coucher et à dormir. À présent, je n'ai plus peur des fantômes de mon enfance. Les angoisses que je ressens avant d'aller me coucher sont quant à elles liées au monde réel.

Depuis quelques mois, c'est le vide dans mon cœur. Et c'est le soir que je le ressens le plus ce vide ! Tous les soirs, ce vide me serre le cœur et fait mal. C'est probablement pour cela que je retarde l'heure de me coucher de plus en plus tard. Je me couche à des heures pas possibles et me lève tôt pour aller travailler. Après des jours passés à un rythme pareil, je deviens un zombie vivant. C'est parfois plus simple de devenir un zombie, au moins, ça m'évite de trop penser. Quand je parviens enfin à m'endormir le cauchemar n'est pas fini. Je me réveille environ toutes les deux heures chaque nuit. Je fais des rêves récurrents. Il hante mes rêves, mais malheureusement, ces rêves sont loin d’être plaisant. Dans mes rêves, je le perds encore et encore...

Sigmund Freud dans sa Théorie des Rêves, disait que les rêves que l'on fait, représentent les désirs et les peurs que l'on essaie de refouler. Je pense que je vais essayer de relire sa théorie et voir ce que monsieur Freud en pense de cela !

Saturday, March 26, 2011

Crever la boule avant qu'elle n'explose...

"Tu peux me regarder crever dans cette agonie enfoiré, c'est la merde dans mon esprit et tu l'as bien compris."

Je commence par cet extrait d'une chanson que je ne connais même pas, mais qui correspond bien à l'état dans lequel je suis aujourd'hui. Je me suis réveillée dans un état d'agonie, qui ne m'a toujours pas quitté. C'est comme si j'avais une boule coincée dans le cœur que je n'arrive pas à expulser ! Putain d'agonie !

Avant, dès que je ressentais un mauvais sentiment, je n'avais qu'à prendre un stylo et à déposer tout le mal sur une feuille de papier. À présent, dès que je ressens de la tristesse ou dès que j'ai l'impression d'agoniser, j'allume une cigarette ! Ça me calme pendant quelques minutes, mais au bout du compte ça n'arrange rien. C'est comme si je n'arrivais plus à transmettre mes pensées par des mots.

Tous ces sentiments que j'essaie de refouler, d'éteindre avec les cigarettes que je fume, finissent par créer une boule qui se coince dans mon cœur et grossit jour après jour. Aujourd'hui, j'ai décidé d'essayer de crever cette boule avant qu'elle ne finisse par éclater d'elle-même !

Le meilleur moyen de combattre ce sentiment d'agonie et d'anxiété est de recommencer à écrire. J'ai tenu un journal intime de l'âge de onze ans jusqu’à l'âge de vingt-deux ans. Je n'ai jamais prétendu être une grande écrivaine, mais l'écriture m'a toujours aidé à avancer et à comprendre le pourquoi du comment. Un jour, sans m'en rendre compte, j'ai délaissé l'écriture. J'ai déménagé en Angleterre il y a quatre ans et c'est à cette période que j'ai arrêté de m'instruire et d'écrire. C'est comme si j'avais décidé de m'abrutir. Comme si j'avais décidé de devenir l'ombre de moi-même ! Ça me rappelle un peu Arthur Rimbaud. Un jour à l'âge de vingt et un an, il arrêta d'écrire. Ne pensez pas que je me compare à Rimbaud. Ce que je veux dire, c'est que tout le monde se pose la question : "pourquoi Rimbaud décida d’arrêter d'écrire ?" Aujourd'hui, je crois comprendre. Ce n'est pas comme si un jour, on se lève et décide d’arrêter d'écrire. C'est plus complexe. Je pense qu'un jour tout simplement, on n'arrive plus à exprimer les maux du cœur par des mots. Et sans se rendre compte qu'on abandonne. C'est comme si on décidait de revenir à un état très primitif.